L'Infériorité linguistique
Franz Fanon et Annie Ernaux considèrent que la langue française est perçue comme supérieure. « Peau noire, masques blancs », est un livre écrit par Fanon. Ce titre révèle une contradiction claire avec les adjectifs "noire" et "blancs" et souligne l'idée que les Noirs cachent tout ce qui constitue leur identité par des moyens différents afin de ressembler plus au Blancaux Blancs. En effet, les noirsNoirs essaient de parler français comme les blancsBlancs pour ne pas se sentir inférieurs et racisteracistes. « En Martinique on dit : parler comme un blanc»Blanc », c’est-à-dire une assimilation au niveau linguistique qui efface toute trace de l'identité martiniquaise. Cela souligne le sentiment d'infériorité chez les Noirs qui cherchent à ressembler aux Blancs en acceptant l'assimilation afin d'avoir plus de dignité. De plus, les noirsNoirs font un effort pour cacher l’accent étranger en essayant de prononcer correctement la lettre R parce qu’ils ont peur dedu jugement de l'autre à cause de l'accent « Oui, il faut que je me surveille dans mon élocution, car c'est un peu à travers elle qu'on me jugera. On dira de moi, avec beaucoup de mépris : il ne sait même pas parler le français. », celaCela renvoie au concept de l'insécurité linguistique où un individu se sent inférieur, au niveau linguistique, devant un natif maîtrisant la langue. En revanche, Annie Ernaux considère que le patois est perçu de manière inférieure par les françaisFrançais parce qu’il n'est pas normalement associé aux civilisés. pour çaPour cela, il est bizarre qu'un médecin parle le patois. Tandis que l'homme se sent en infériorité et en insécurité linguistique devant des gens qui parlent bien le français et non le patois. « Bavard au café, en famille, devant les gens qui parlaient bien, il se taisait. »